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Autres

— « Nan ! Je veux pas ! »

 

Le grand chateau de l'Empire Skelfing, controlant la majorité de la planète Aestrus, faisait face à une nouvelle crise, des plus terribles. Une crise qui touchait même la famille royale.

Vekyna, princesse de la famille Skelfing, refusait de mettre la tenue dapparat, et le faisait savoir avec tous les moyens dont elle disposait.

 

La tenue dapparat était la tenue que tous les membres de la noblesse impériale se devait de porter lors des évènements important. Si cette tenue était identique pour les hommes et les femmes, son nombre dornement et sa complexité augmenté au fur et à mesure que le rang augmentait. Et en tant que princesse héritière de tout l'empire, Vekyna devait porter une tenue encore plus compliquée que celle de son père, le roi Hetjul.

Et la petite lionne noire détestait les tenues compliquées.

 

Si on lui demandait son avis, elle se promènerait nue partout : cest bien plus pratique. Hélas, les conventions sociales et la température froides de la province de Bymann forçaient de porter des tenues. Quelle idée de vivre dans le froid ! Mais si pour les tenues usuelles, la petite fille pouvait faire des exceptions, elle ne voulait pas se faire emballer dans cet ensemble de bout de tissus incompréhensibles.

Et cest ainsi quelle se retrouva à courir partout en culotte, projetant tous les gardes à laide de ses pouvoirs, et que la pièce où elle avait du se changer avait sa tapisserie déchirée et deux armoires projetées par la fenêtre, laissant la neige soccuper de la seule chose qui était encore intacte : le magnifique tapis.

 

Pour couronner le tout, au plus grand malheur de Myrkur et Dahor, guerriers émérite de l'empire, cétait eux qui devaient réussir à la récupérer et à la forcer dans la tenue. Myrkhur était le cousin du roi Hetjul, et avec son époux, était parmi les guerriers les plus réputés. Ils avaient été assignés à la protection de Vekyna.

Ou, comme ils le disaient parfois, à la protection du monde entier face à cette menace quétait la petite princesse.

 

— « Nan ! Cest trop nul ! »

 

Dahor fut projeté par la vague dénergie qui se fracassa contre lui. Il poussa un juron. Ils lavaient amené à létage exprès, afin de bloquer ses pouvoirs. Les Skelfing tiraient de ses pouvoirs de la terre elle-même, comme tout les Soldat de la Terre. Cependant, dès quils dépassaient quelques mètres au-dessus du sol, ils étaient incapables de tirer lénergie tellurique. Enfin, la plupart dentre eux. Cest ainsi quils découvrirent que déjà à 8 ans, elle faisait partie des très rares suiveur de Silice à être capable daccomplir cet exploit.

Étalé contre le sol, Dahor se dit que les duels quil avait dû accomplir contre des Gigantiens lors de la campagne d'Alcofribas furent des expériences moins pénibles que surveiller cette gamine.

 

Myrkur sétait tapi dans lombre. Comme tous les assassins, il était un spécialiste lorsquil sagissait de prendre par surprise ses ennemis. Il entendit la petite sapprocher : elle commettait lerreur de chantonner. Myrkur se demanda un instant si Hetjul lui pardonnerait de ne pas inculquer la discrétion à sa fille si cétait pour une bonne cause tel quéviter les destructions quelle pourrait causer.

Il bondit dun geste leste sur la petite lionne pour lattraper. Celle-ci, poussant un cri de surprise, sauta pour grimper en haut de la grande armoire qui se trouvait à côte delle.

 

— « Noooooooooooooooooon », protestait-elle.

 

Myrkur réussi à lui attraper une jambe, la tenant par les pieds. La petite tomba et il lattrapa, la tenant sur son épaule comme un sac à patate. Elle poussa un cri de protestation, outrée de sêtre fait avoir. Dahor arriva, se frottant le dos, bougon.

 

— « Myrkur, chéri, la prochaine fois, évite de mutiliser comme appât, tu veux ? »

 

Myrkur rendit un sourire à Dahor. Il était fier davoir réussi à endiguer la crise avant quil y ait eut trop de dégâts. Mais dans son sourire, il y avait encore la peur dun futur qui sannonçait plein de pièges et de malheurs.

Il savait que ce nétait quune victoire, et que la guerre restait à gagner, une guerre qui sannonçait difficile et capable de ternir à jamais la vie de la famille impériale, voir de l'Empire tout entier !.

 

Réussir à habiller cette petite peste.