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Les temps de l'outre-terre (2097-2177)
La période de "l'Outre Terre" est toute la période durant laquelle les états de la Terre auront une influence directe sur les humains habitant dans l'espace.
Cette période se terminera avec les grandes révolutions solaires.
Les 25 optimistes (2097-2120)
La présence de 50 millions de terriens dans l'espace commença à augmenter les questions sur l'influence des états terrestres. C'est en 2097 que sera adoptée la grande réforme de l'OICSA, donnant plus de force aux états terrestres, démarrant ce qu'on nomme traditionnellement l'ère de "l'Outre-Terre".
Le principe de cette réforme sera d'autoriser la de "sponsorisation" de chaque base et ville par un pays ou une organisation en particulier, qui deviendra in-fine une portion hors-terre du territoire du ou des pays qui sponsorise - une même base pouvant être sponsorisé par plusieurs entités.
Les entreprises et associations furent également autorisé de sponsoriser des bases. En effet, de nombreuses bases furent construite par des groupement culturels ou politique, des religions voir même des entreprises privés. Et même si un garde-fou fut instauré avec la « Constitution partagée de l'OICSA », ayant comme objectif de pouvoir être accepté par tout les pays finançant l'OICSA, elle gagna rapidement un côté très minimaliste, ne garantissant que vaguement les libertés individuels et les droits sociaux. Et si certaines expérimentations politiques y furent particulièrement intéressante (telle que des expérimentation d'utopie politique de partage) grace à la présence de majoritairement des gens intéressé pour faire vivre ces utopies, de nombreux groupes eurent plus comme objectif de s'affranchir de toute forme de besoin de partager leur richesses.
Le système connaîtra vite des dérives, et même s’il est faux de dire que l’OICSA n’a plus aucune influence, il en perdit énormément aux profits d’états ou d’entreprise privés dans chaque bases. Cela provoquera de sérieux soucis de corruption et de conflits d’intérêt. Cependant, tout ne sera pas accepté, et une tentative de la mafia de sponsorisé directement et ouvertement une ville-bulle fut empêché en 2113.
Cependant, cela n'empêchera pas les villes spatiales de vivre un formidable accroissement de la population. En effet, on passe de 50 millions en 2097 à 115 millions en 2120, notamment grace à la constructive massive. Ce fut également une période d'augmentation radicale des vaisseaux spatiaux. Les vaisseaux spatiaux 100% réutilisables devirent la norme, et d'immense cargo spatiaux commencèrent à être construit.
Tout était prêt pour "l'exploitation de l'espace". Et tout les ennuis qui en découleraient. C’est en ceci que c’est généralement considéré comme la fin du projet « nouvelle frontière ».
C’est ce nouveau palier franchi qui fera changer une grande partie des avis négatifs sur l’habitation solaire : D’une « lubie », cela devint un moyen d’avoir plus de ressources à exploiter, ainsi que la construction d'un futur radieux. D’un « rêve un peu fou », on est passé à une entreprise industrialisée, où le but n’est pas simplement d’avoir des habitants pour étendre l’humanité, mais avant tout d’avoir une force de travail sur les planètes où se trouvent les nouvelles ressources.
Conflits d’influences (2120-2152)
C’est en 2120 qu’un accident arrive dans une petite ville lunaire, Su’en, ce qui forcera à devoir l’abandonner. Malgré les systèmes d’autoréparation des cités lunaire qui la rendra de nouveau habitable sans risque dès les dix ans après, elle gardera éternellement l’image d’une ville maudite, ce qui en fera une ville fantôme, et une sorte de squat. Cette période est marquée par une grande baisse de la croyance en la conquête spatiale. En effet, elle ne rapportant pas énormément, et coûtant assez cher, de nombreux pays commenceront à douter en le bien-fondé de ce projet. Et surtout, comme l’incident de Su’en rappellera longtemps une vérité : la conquête spatiale est dangereuse.
Tout cela se combinera avec une très forte instabilité dans le contrôle de l’OICSA. En effet, le financement de l'outre-terre par différents pays et organisation fit renaître des tensions, s'ajoutant à celles de l'exploitations. En effet, de véritable guerres diplomatiques se firent entre des pays et entreprises pour obtenir des visa d'exploitations des astéroïdes. Une loi-anti monopole interdit en 2124 la possession de plus de 0,01% de la ceinture d'astéroïde une seule entreprise. Cette loi provoquera un scandale en 2128, quand un entrepreneur tentera via des société écran de s'approprier un pourcentage plus grand et fut interdit à vie de tout visa d'exploitation des astéroïdes avec retrait de TOUT les visa déjà existant.
Cela fit grand bruit, et commença à donner la réputation à la conquête spatiale d'être un immense "Far West" ou les entreprises faisaient ce qu'elles voulaient.
Sur les planètes en cours de terraformation, les expériences et travaux continueront, montrant des signes d’avancement. Cependant, cela sera souvent mis de côté dans les grands média, et beaucoup croiront que les projets sont tout simplement mort. Cependant, il serait faux de croire qu’il n’y a pas eut d’accroissement de la population. En effet, on passe de 115 millions en 2120 à 135 millions en 2152. C’est cependant une stagnation si on compare ces chiffres à celles des périodes avant et après.
L'apogée l'Outre-Terre (2152-2177)
C’est en 2152 que seront atteint les objectifs premiers de la colonisation de Mars : La création des « supra-écosphères ». Ce projet était un projet de réalisation d'écosphères type Monado autonomes vivables, mais cette fois de millier de kilomètre² de superficie (environ la taille d'un département) avec des premières plantes réussissant à pousser directement dans le sol martien.
Dans ces bases hermétiques, on y trouvaient toutes les conditions idéales pour la vie terrestre : Atmosphère vivable non-polluée, cycle de l'eau et présence d'eau liquide en surface, quelques reproductions de saisons - mais cependant à l'échelles de l'année martienne. Cependant, il fallu près de 40 ans avant de réussir à entièrement fertiliser les sols des bases martiennes, ce qui aura de nombreux effets négatifs sur les prix de l'alimentation.
Environs 20 ans plus tard, la première écosphère Venusienne fut conçue, les technologies étant différente pour faire face à une surpression externe plutôt qu'interne. À partir de ce moment là, le nombre de bases commença à croître très vite sur les deux planètes.
La taille de ces bases furent un grand catalyseur pour l'avancée de la vie dans l'espace. Contrairement aux écosphères classiques, les habitants ne se sentaient plus autant à l'étroit dedans. Il était possible d'avoir des forets, des cours d'eau, et bien plus de vie dedans que jamais.
La planète fut alors divisées en territoire par un conseil de l’OICSA contenant des membres des nations les plus riches, des grandes entreprises d’exploitation spatiale et des pays en développement. Les débats seront houleux pour savoir qui à quoi, et finalement les planètes sont divisées de la manière suivante : 20 % seront autorisé à la possession privée, 35 % seront aux pays les plus riches, et le reste des pays devront se partager les 25 % qui restent. Il faut rajouter qu’à l’intérieur même de ces portions, le partage sera très inégal.
Cette division provoquera de nombreuses critiques, mais surtout de grands changement dans la politique de population de l'espace : Là où les pays avant se fondaient surtout sur l’utilisation de nouveaux espoir, ils vont rajouter à cela d’autres méthodes plus douteuse, tel que l’acceptation d’aller vivre sur Mars devient rapidement une condition sine que non aux remises de peines.
Beaucoup de clandestins, reçoivent le choix d’aller travailler dans les deux planètes où d’être renvoyé dans leur pays d’origine. Il est même très fortement conseillé aux personnes en situations de chômages de quitter la planète Terre. L’argumentation dans ces cas est toujours fondée sur l’idée que c’est dans ces planètes dynamiques qu’ils auront le plus de chance d’avoir une vie correcte. Certains pays vont même jusqu’à faire des campagnes d’émigrations massives vers ces planètes, se basant officiellement sur le volontarisme, mais souvent avec des pressions très fortes.
Cependant, une chose est sûre, c’est que ces campagnes ont été efficaces en terme d'accélération du nombre d'habitant dans le reste du système solaire. Pendant les trente-cinq ans qui ont suivit, le nombre d’habitants dans l’espace a grimpé exponentiellement, d’autant plus qu’il y a de fortes politiques natalistes sur ces planètes. On passe d'une petite centaine de million d’habitants dans l’espace en 2152 à 850 millions d’habitants en 2177, une grande majorité se trouvant sur Mars.
Cette période fut également une grande période d’accroissement des richesses pour les pays exploitant la planète. Mais ce fut également une période parfois de conflits entre les territoires ultraterriens et la Terre, comme nous en parlerons plus tard, et cela en grande partie à cause des méthodes employés pour les peupler et d'une de ses conséquences logiques, a savoir un certain mépris qu'il y avait de la Terre pour Mars et la Lune.
Cependant, c’est dans les années 80 du vingt-deuxième siècle que s’arrêtera brusquement cette ère, avec l’indépendance de Sélénite, et la naissance de la Confédération Solaire, ce qui ira jusqu’à entraîner une guerre sur la Terre.