feat(textes): ajout de plus de textes de l'Inktober

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_« Et toi, dans quel camp tu es !? »_
 
Nicolas naurait jamais pensé que son retour au monde, sa renaissance se serait possiblement le théâtre de la fin dun monde.
 
Hier même, une simple phrase lui avait semblé être la plus belle du monde : « tout est en règle, vous pouvez sortir ». Il avait écouté avec calme et attention toutes les conditions de son droit de sortie : Pas trop de sel, pas trop de sucre, surtout pas dalcool et de tabac, et pas dexcitation.
Il avait accepté chaque injonction, et même lidée de retourner au lycée lui avait parue superbe, malgré lépée de Damoclès quétait le rattrapage de leçon. Il navait eut quune hâte : quitter ce lieu. Il avait souhaité retrouver le monde, son monde, qui naurait jamais dû se réduire à une pièce et au bruit régulier de machine.
 
_« Et toi, dans quel camp tu es !? »_
Nicolas avait toujours été dans le même groupe dami depuis son enfance. Il sy sentait bien, et cétait un peu son univers. Il nétait ni très connecté, ni très sociable, et se sentait donc à laise davoir ce petit groupe quil pouvait retrouver. De ce fait, il avait été impatient de les retrouver, nayant eut des nouvelles que de ceux qui lui avaient envoyé des textos pour lui tenir compagnie. De longues discussions sans queue ni tête, dont il savait quune partie des messages avaient été envoyés au nez et à la barbe dun professeur pas assez attentif.
Il avait attendu avec impatience la première journée de cours, la première récréation.
 
_« Et toi, dans quel camp tu es !? »_
 
Dès le début de la journée, il avait commencé à comprendre que quelque chose nallait pas. Les félicitations étaient sincères et chaleureuses, les blagues sur sa victoire héroïque pleine de virilité sur les terribles clans infectieux avaient fusée. Mais à côté de ses rires, il avait sentit la gêne et la tension. Ses amis ne discutaient pas entre eux, juste avec lui.
Il avait demandé si tout allait bien. La guerre fut déclarée.
Dabord, juste quelques remarques sarcastiques. Des réponses acides. Visiblement, une trahison de confiance. Et finalement, virent les mots et les cris. Les insultes.
 
_« Et toi, dans quel camp tu es !? »_
 
Ces mots étaient à la fois une attaque, une menace et une insulte. Une attaque envers lui, qui avait juste écouté les récits contradictoires sur leffondrement de son groupe dami. En lui demandant de prendre position, on le plongeait sans ménagement dans cette situation. Une menace, parce quil savait très bien quils ne lui demandaient pas avec qui il serait ami mais avec qui il allait être brouillé. Et une insulte, parce quil lui demandait de designer un coupable et un innocent sans rien savoir de la situation.
 
_« Et toi, dans quel camp tu es !? »_
 
Cette phrase marquait la rupture, la fin de son monde. Le groupe dami nexistait plus, il ny avait que deux clans ennemis, et il ne pouvait se résoudre à en trahir lun pour rejoindre lautre. Il ne savait pas. Et il savait que dans ce genre de conflit, ne pas choisir nallait pas lui permettre de garder de bon contact avec les deux groupes.
Il avait le choix entre décider arbitrairement de qui il voulait perdre, ou perdre tout le monde.

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La ville de Rectus se réveillait ce matin avec colère. Dans la nuit, une atteinte aux symboles de la ville avait été fait. Un vandalisme honteux, une attaque qui naurait jamais dû être. Tous les poteaux, mats de panneaux et de lampadaires avaient été tordu et noué. Les dégâts semblaient sétendre sur toute la métropole. Plus un seul cylindre de métal nétait droit. Même le grand mat, symbole de la droiture de la ville, avait été touché par le mal mystérieux.
Ce monument innovant vendu à un prix tout à fait concurrentiel par une entreprise locale de lampadaire et de poteaux téléphoniques dirigée par un ami du maire de lépoque, avec tous les lampadaires et poteaux de la ville.
Avant larrivée de ce mat, la ville navait jamais eu de symbole ou de monument. Cela coûtait trop cher. Non pas que la ville manquait spécialement dargent, mais elle avait de bien meilleures utilisations de l'argent. Mais lorsque la proposition avait été faite, il était vendu avec le reste, donc pourquoi se priver ?
Depuis, le phallique monument était devenu un incontournable de la vie. Il était la fierté des habitants, malgré les mesquines moqueries des métèques à la métropole. A Noël, ils le décoraient même, avec des guirlandes.
Si on exceptait le manque de piquants, de bois, dodeur de pin et de vert, il pourrait presque passer pour un vrai sapin.
 
Cependant, cette attaque avait fait atteinte à cette pensée. Le maire déclara que cétait la droiture desprit même de la ville qui avait été nouée multiple fois comme ces mats pourtant forgés dans de lacier. Que cétait la pensée rectiligne dont le maire était le garant lui qui était maire après son père, son tonton rigolo, son grand-père, son arrière grand-père, et bien dautres générations avant lui qui avait été bistournée. La ville avait toujours fait pareil, pensé pareil, poussé sur une route droite depuis sa fondation. Cétait le sentier vers le futur qui avait été rendu sinueux avec ces quelques tonnes de métal.
Les psychanalyste les plus renommés dirent que cétait même une émasculation symbolique de la ville.
 
Loccultiste du coin déclara que cétait une onde éléctro-magnétique, lié à une espèce extra-terrestre, qui avait tout tordu dans le but denvoyer un message : que la course vers les étoiles étaient interdites à lhumanité. En nouant tout ce qui montait vers le ciel, ils avaient signifié que cétait le voyage spatial qui serait sinueux, et quils feraient tout pour que les hommes naient pas une ascension rectiligne vers lespace.
Dautres théories furent avancées : conspiration secrète, problème atmosphérique, ou « les jeunes ». Mais lenquête sur ces énigmatiques torsions, sur ce noueux attentat, navançait pas. Les profils se succédaient, et nul ne semblait vouloir ni pouvoir effectuer de pareils actes. Des battut furent effectué.
Pourtant, le coupable était simple à trouver : il suffisait que ce soit une personne ayant la capacité de tordre des centaines de barre dacier de plusieurs dizaines de centimètre de diamètre en une seule nuit. Avec un tel profil, trouver le coupable ne pouvait quêtre simple ! Mais ce fut en vain.
 
Cependant, à linsu de tous, reposait dans les archives dune entreprise locale de lampadaire et de poteaux téléphoniques des documents sur la production de mars 1965.
Elle indiquait un défaut de fabrication sur toute la production, et un débat sur comment réussir à écouler ce stock.

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« Nan, mais cest pas possible, je peux pas porter ça, je vais être ridicule ».
 
Sous cette complainte classique, cétait un cri du cœur qui sortait de la bouche de Lucie. Dans cette robe de soirée, elle se sentait gênée comme jamais. Elle regardait avec envie le costume de son frère, Lucas. Celui lui semblait tellement plus proche de ce que les deux jeux adolescents portaient habituellement, juste à un prix beaucoup plus élevés.
Cependant, comme sil avait entendu les pensées de sa jumelle, il rétorqua.
 
— « Te plains pas, toi tu ressembles pas à un pingouin… »
 
Les deux jumeaux étaient obligés de se rendre à une soirée huppée, pour des raisons obscures liés au métiers de leurs parents. Sils avaient bien compris, ils avaient fait un truc, ce truc avait été apprécié, et du coup ils étaient passé à la télé ça cétait super cool et ils avaient été invités avec les enfants à la soirée.
Et les deux jeunes adolescents étaient donc forcé de porter ces tenues.
Ils se sentaient tellement gênés dans leurs costumes quils se demandaient sils ne ferait pas mieux de venir tout nus…
 
On leur avait dit que cétait important, que là-bas, tout le monde était élégant, et quils devaient lêtre aussi. Aucun des deux ne sétait jamais décrit comme « élégant », et ils avaient limpression que leur faire croire quils allaient être élégant juste en portant ce costume, cétait un mythe. Lucas savait parfaitement quil nallait pas parler de la même manière que les autres, et que ça se remarquait. Lucie avait lu une fois quelque chose sur le nombre de couvert quil y avait. Et si elle se trompait de fourchette ? Tous deux comprenaient quil y avait certains codes pour être élégant, et quil leur manquait les clefs pour les déchiffrer.
Ils nauraient pas les mêmes références, ils seraient plongés dans un monde dont ils ne connaissaient rien. Lucas avait même voulu prétexter de devoir réviser une dictée pour échapper à cela.
 
Ils avaient peur. Et si par leur comportement, ils étaient reconnus comme ne faisait pas partie de ce monde ? Seraient-ils des intrus, nayant aucun droit dêtre présent en ces lieux ? Seraient-ils ridicules de par leurs vêtements et leurs comportements ? Ils ne savaient pas si cétait vrai ou faux, mais en tout cas avaient assez peur que ce soit vrai pour vouloir éviter que cela arrive. Lucas remarqua que cétait sans doute la première fois que lui et Lucie étaient inquiets dêtre à un endroit où ils ne devaient pas être.
Cependant, malgré toute leurs protestations, les parents les amenèrent dans la voiture, scellant leur triste sort.
***
Au sortir de la soirée, les enfants se dirent que ça avait été un succès, contrairement aux adultes qui létaient moins, et ce pour la même raison.
Même si le début de la soirée fut prise dun silence gênant avec les enfants des autres adultes, il y avait un langage universel, qui pouvait transcender les différences de langage, et composer leur manque dans cette discipline auguste et ancienne quétait lélégance :
 
Les bêtises.

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Uther était prêt. Il avait vérifié tout son équipement, de quoi survivre, de quoi réussir à fuir si le danger devenait trop important. Des vêtements lisses, antidérapant, avec une forte capacité de protection. Des chaussures confortable pour avancer d'un pas ferme et décidé. Aucun ne devait réussir à agripper à lui, et toute substance sortant de leur bouche devait pouvoir être lavée vite.
Uther pensa à sa famille, à sa femme, à ses enfants, pour se donner du courage. Il se devait de réussir cette épreuve.
 
Il allait devoir traverser lespace où ils grouillaient. Où ils pouvaient la voir. Où ils se rapprocheraient sûrement delle. Ce nétait pas quil les détestait. Cétait plus une capacité peu courante à les voirs comme ils étaient. Leurs grands yeux vides et globuleux qui la fixait si il sapprochait, comme sils se préparaient à faire quelque chose. Les bruits bizarres quand ils sapprochaient de lui. Les substances indéfinies et quil ne souhaitait surtout pas définir qui pouvaient sen échapper. Ils étaient de lautre côtés.
Il les voyait comme les création du diable qu'ils étaient
 
Il se maudissait. Tout cela à cause dune erreur bête, tout cela à cause dun oubli. Il n'avait pas fait attention, et avait laissé un document important. Et pour le chercher maintenant, il devait aller dans la salle ou ça grouillait, dans la salle avec les sons étranges.Lorsque linformaticien avait accepté ce post, il savait quil devrait faire quasiment tous les bâtiments de la ville.
Tout ce que possédait la commune contenait des ordinateurs, et tous demandaient souvent dêtre réparés. Il se devait dintervenir partout ou il y avait des pannes, quel que soit lendroit, même dans les pires lieux, les plus dangereux.
Et même dans cette antichambre de lenfer, cet antre délabré né du pêché et qui abritait des êtres vils et répugnants. Des êtres dégoulinant, bruyant, qui sattaquaient les uns les autres. Des êtres sournois, capable de torturer juste par jeu. Les cris et les bruits étaient audibles de lautre côté de la porte. Il allait falloir y aller, traverser tout ça.
 
Il hésitait. Devait-elle y aller véritablement ? Ny avait-il pas une autre solution ? Il savait quil avait absolument besoin de ce dossier. Que sans lui, il ne pouvait pas avoir les informations nécessaires pour modifier les pilotes. Fichue technologie, qui le trahissait au pire moment ! Encore une fois, les machines montraient quelles nétaient pas digne de confiance. Mais il pouvait peut-être travailler sur autre chose, le temps que ça se calme ? Trouver un autre truc à faire, et le faire lentement pour repousser léchéance ?
Uther se ressaisit. Il devait être fort. Rendre fièrs sa famille, sa femme et ses enfants. Vaincre ladversité. Que valait-il si il abandonnait face à la difficulté ? Que valait-il, si il naffrontait pas la peur, lhorreur. Ce nétait pas parce que ça grouillait de ces créatures quil devait abandonner. Il devait affronter sa peur, réussir à passer le fouillis. Il devait voir cela comme une épreuve. Et faire attention à ne pas marcher sur un. Ce serait le pire. Il inspira et expira lentement.
 
Il était prêt.
 
Uther devait aller chercher le dossier contenant toutes les données sur les ordinateurs. Et pour cela, il devait traverser la salle de jeu de la crèche, infestée par la plus vile créature : les enfants des autres.

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Cétait la première fois que Naï se rendait sur ArkDulah, ville la plus importante du satellite Galahad 3b. Dans lascenseur, il sétait même senti nerveux : cétait la première fois quil se rendait sur un astre-océan, et encore plus important, la première fois quil se rendait dans une ville sous-marine.
Le scientifique travaillait depuis des années dans le domaine des recherches en technologie cristalline de sa nation, le Conglomérat dAlbion. Il se rendait aujourdhui dans un colloque dans cette ville, situé sur une planète neutre face aux grands empire multi-planétaire. Luniversité de cette planète était une référence en manière de technologie cristalline, et il était certaine que ce serait enrichissant. Même si cela voulait dire aller dans une ville située sous des tonnes deau.
Il eut un frisson en y pensant.
Le fait de connaître en quoi les boucliers protégeant les villes sous-marines était entièrement sûr ne suffisait pas à ne pas lui laisser cette peur irrationnelle de finir écrasé sous des tonnes deau.
 
Lorsque la porte souvrit, il eut son premier regard sur la ville sous-marine. Il voyait dimmense bâtiment cristalin qui sélevait, dans une architecture lui rapellant le gothique, mais dans des tons bleutés. Les tours étaient ouvragées, des petites statues de créatures sous-marines se trouvaient sur les bords des toitures. Et en haut, en guise de ciel se trouvait le bleu de locéan, légèrement éclairé par les boucliers. Il pensa aux tonnes deau se trouvant au-dessus de sa tête et se sentit mal. Et sa sensation ne fit quempirer en voyant une immense ombre passer au-dessus des barrières. Cela ressemblait un peu à un poisson, mais il se rendit compte que la créature devait faire plusieurs kilomètres.
Il avait déjà vu des gigafaune, ces écosystèmes de créatures dépassant la centaine de mètres, mais jamais en vrai, et dans une situation qui lui semblait aussi effrayante.
 
Il tenta de se défaire de cette image qui lui venait en tête de la créature qui brisait les boucliers. Cétait sécurisé, se disait-il, ils ne peuvent pas ne pas avoir prévu des incidents avec ces bestioles. Cétait impossible de ne pas avoir prévu ça. Mais même avec ça, la peur restait, encrée dans un coin de son esprit. Naï détourna son regard pour observer la colonne centrale, dont il était sorti. Cette colonne contenait des centaines dascenseurs qui reliait la ville sous-marine à une île artificielle se trouvant à la surface. Plusieurs cascades sortaient de cette colonne, remplissant les différents canaux de la ville.
Le scientifique devinait que leau ne venait pas den dehors du dôme mais était recyclé depuis lintérieur, mais il se demandait pourquoi diable ils voulaient utiliser de leau comme symbolique alors quils étaient coincés sous plusieurs tonnes de ce même liquide.
 
Prise dans cette pensée, il en fut sorti par un immense bruit, et une vibration terrible. Naï poussa un glapissement terrifié. Les pensées fusèrent dans sa tête. Ça-y-est, cétait la fin, ils allaient tous mourir écrasés par la pression de leau ! Il regarda vers le haut pour voir ce qui se passait. La bête quil avait vu se cognait contre les boucliers. Cependant, ceux-ci tenaient sans la moindre difficulté, nullement impacté par le choc avec la bête titanesque. Lhomme regarda autour de lui.
À lexception de quelques quidams regardait la scène, les passants continuaient leur chemin, nullement effrayés par la situation. Ce qui voulait sans doute dire que cétait courant.
 
Naï soupira. Il devinait que ce séjour allait lui sembler long…

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Le soleil commençait à peine à se lever, et avec ce nouveau jour débutait également une nouvelle quête. Notre héroïne se dirigeait vers le plus grand des trésors avec une discrétion toute aussi grande. Elle désirait un Saint-Grall : les fruits les plus juteux, dont le nectar était tel lambroisie des dieux anciens.
Camille commençait sa quête quotidienne : Faire son petit déjeuner.
 
Cependant, il lui fallait être des plus prudents. Les grands maîtres du donjon dormaient encore. Là était tout le sel. Elle devait traverser les grandes crevasses du couloir, sautant sur les dalles qui tenaient en équilibre au-dessus dun précipice sans fond, sans faire le moindre bruit. Mais elle navait pas peur : elle se savait capable dun tel exploit, capable de réussir une telle quête, capable daccomplir sa destinée.
De bond leste en bond leste, la petite fille devenue grande héroïne effectua sa périlleuse manœuvre, dirigée par lenvie davoir accès à son juteux trésor.
Ce furent de véritable kilomètre de corridor obscur, traversant le château.
 
Cependant, ce ne fut pas sa plus grande difficulté. En effet, devant la pièce du trésor se trouvait un énorme canidé, un chien-loup à la mâchoire terrible, au cri rugissant, et à la terrible habitude de piquer les mouchoirs ou chaussons : Le teckel de la famille. Heureusement, pour linstant, la créature démoniaque était encore dans les bras de Morphée. Laventurière commença à tenter de passer à côté, mais la créature commençait à ouvrir les yeux et bailler.
Diable, que faire face à un tel coup du sort, une telle attaque ironique dun destin toujours prompt à se moquer des pauvres hères qui tentaient déchapper à sa cruelle griffe ?
Mais une idée vint subitement désarmer la destinée. Lhéroïne sélança vers la porte-fenêtre et louvrit brutalement. Le canin, voyant ce mouvement brusque, eut immédiatement lidée de fondre vers le jardin, se retrouvant alors emprisonné à lextérieur, comme une andouille. La voie était libre.
Le chien alla faire ses besoins, la première chose importante à faire chaque matin, puis revint atteindre avec un air un peu idiot devant la porte-fenêtre.
 
Mais une dernière épreuve lattendait. Les fruits étaient en haut de larmoire, des kilomètres au-dessus du sol. Alors commença la terrible ascension des meubles, pour accéder à la corbeille de fruits. Chaque prise nétait pas aussi stable que le voudrait la petite aventurière, mais pour la gloire et pour les fruits, pour leur sucre et leur pulpe juteuse. Elle grimpa difficile sur la table, et tendit la main, sapprochant de son Graal. Elle attrapa la corbeille, mais manqua de perdre léquilibre.
Elle élança dun coup son bras pour se rattraper à larmoire, tenant bien contre elle la corbeille avec les précieux fruits. Elle descendit ensuite avec prudence, sasseyant sur le plan de travail avant de bondir vers le sol.
 
Lhéroïne, se dirigea avec son trophée dun pas fier vers la table de la salle à manger. Camille aimait énormément avoir des fruits pour son petit-déjeuner, et encore plus jouer.
Sa quête était accomplie, mais moult autres lattendaient encore dans sa vie.

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Celia avançait avec difficulté dans les vallées. Cela faisait déjà plusieurs jours quelle était au fond de cette vallée, se dirigeant vers le monastère quon lui avait indiqué. « Au bout de la vallée, Après la statue ». Lancienne aventurière avançait parmi les roches et les herbes hautes, faisant attention aux serpents et autres dangers de la montagne. Lascension était pénible et difficile.
Arrivée au bout de la vallée, elle comprit quelle nétait pas très loin de son objectif. Une immense statue de roc brut, qui montait jusquau flanc des deux montagnes qui entourait la voyageuse, se dressait devant elle. Ce quelle représentait était pourtant simple : Juste une femme, qui portant un grand châle. Une figure presque fantomatique, peut-être une déesse ancienne ou une incarnation de la nature.
Mais même si cette représentation ne surprenait en rien, cette statue la surplombait comme jamais une statue ne lavait faite.
 
Quel âge avait cette colossale femme de roche ? Celia nen avait aucune idée, mais les plantes et lérosion semblait indiqué un age très ancien. Célia se prit à se demander comment cette statue avait pu voir le jour. Était-ce creusé dans le roc, avaient-ils amené ici la matière première ou avait-elle était creusé à partir de la vallée ? Elle navait ni les moyens, ni les connaissances de savoir à coup sûr les réponses. Mais cela nempêchait pas les questions de venir et de se bousculer dans sa tête. Était-ce ne serait-ce que possible pour un peuple ancien de construire une telle chose ? Sur combien de temps ?
Toute la journée, Célia fit des hypothèses sur cette femme, cherchant à percer le mystère de cette statue.
 
Était-ce le travail de tout un peuple, rendant hommage à une cheffe qui les avaient protégés dun clan ennemi ou dune menace quelconque ? Sur des générations, ils avaient creusé la montagne ou un mégalithe pour créer cette statue, mué par leur envie de rendre un hommage postume. Était-ce la représentation doracles, de femmes mystiques en communion avec les esprits qui avaient livré à leur peuple des secrets cachés et des prédictions qui les avaient sauvés ? Un monument à ces femmes désormais anonymes, mais qui resteraient vivante grâce à cette création de roche brute. Une manière pour elle de ne pas tomber dans loubli.
Était-elle plus ancienne ou plus récente que le monastère ? Avait-elle veillé sur les moines, telle une mère de toutes celles et ceux qui priaient ici. Était-celle dont ils imploraient la protection, quand les sombres nuages de la fatalité semblaient sabattre sur eux ? Était-ce à elle quils attribuaient les guérisons miraculeuses, les coups de chances et les instants de bonheurs ? Était-ce elle que de jeunes couples en besoin denfant venaient voir, telle les déesses de la fécondité de jadis ?
 
La nuit tombait. Celia devait quitter ce colosse, cette statue, cette déesse ancienne, cette incarnation de la nature, cette cheffe, cet oracle, cette mère du monastère, cette divinité de la fécondité. Elle se sépara delle comme dune vieille amie, se promettant dy retourner pour la voir le plus régulièrement possible.
Elle nétait pas plus avancée quavant ses réflexions sur la vérité sur cette statue. Mais peu importait. Cette statue était désormais pour elle lentrée vers un nouveau pas de sa vie, et sa compagne dun moment de rêverie et dimagination. La véritable histoire importait peu face à ce que lui avait fait vivre la simple vision et les questions que cette statue géante.

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— « Nan ! Je veux pas ! »
 
Le grand chateau de l'Empire Skelfing, controlant la majorité de la planète Aestrus, faisait face à une nouvelle crise, des plus terribles. Une crise qui touchait même la famille royale.
Vekyna, princesse de la famille Skelfing, refusait de mettre la tenue dapparat, et le faisait savoir avec tous les moyens dont elle disposait.
 
La tenue dapparat était la tenue que tous les membres de la noblesse impériale se devait de porter lors des évènements important. Si cette tenue était identique pour les hommes et les femmes, son nombre dornement et sa complexité augmenté au fur et à mesure que le rang augmentait. Et en tant que princesse héritière de tout l'empire, Vekyna devait porter une tenue encore plus compliquée que celle de son père, le roi Hetjul.
Et la petite lionne noire détestait les tenues compliquées.
 
Si on lui demandait son avis, elle se promènerait nue partout : cest bien plus pratique. Hélas, les conventions sociales et la température froides de la province de Bymann forçaient de porter des tenues. Quelle idée de vivre dans le froid ! Mais si pour les tenues usuelles, la petite fille pouvait faire des exceptions, elle ne voulait pas se faire emballer dans cet ensemble de bout de tissus incompréhensibles.
Et cest ainsi quelle se retrouva à courir partout en culotte, projetant tous les gardes à laide de ses pouvoirs, et que la pièce où elle avait du se changer avait sa tapisserie déchirée et deux armoires projetées par la fenêtre, laissant la neige soccuper de la seule chose qui était encore intacte : le magnifique tapis.
 
Pour couronner le tout, au plus grand malheur de Myrkur et Dahor, guerriers émérite de l'empire, cétait eux qui devaient réussir à la récupérer et à la forcer dans la tenue. Myrkhur était le cousin du roi Hetjul, et avec son époux, était parmi les guerriers les plus réputés. Ils avaient été assignés à la protection de Vekyna.
Ou, comme ils le disaient parfois, à la protection du monde entier face à cette menace quétait la petite princesse.
 
— « Nan ! Cest trop nul ! »
 
Dahor fut projeté par la vague dénergie qui se fracassa contre lui. Il poussa un juron. Ils lavaient amené à létage exprès, afin de bloquer ses pouvoirs. Les Skelfing tiraient de ses pouvoirs de la terre elle-même, comme tout les Soldat de la Terre. Cependant, dès quils dépassaient quelques mètres au-dessus du sol, ils étaient incapables de tirer lénergie tellurique. Enfin, la plupart dentre eux. Cest ainsi quils découvrirent que déjà à 8 ans, elle faisait partie des très rares suiveur de Silice à être capable daccomplir cet exploit.
Étalé contre le sol, Dahor se dit que les duels quil avait dû accomplir contre des Gigantiens lors de la campagne d'Alcofribas furent des expériences moins pénibles que surveiller cette gamine.
 
Myrkur sétait tapi dans lombre. Comme tous les assassins, il était un spécialiste lorsquil sagissait de prendre par surprise ses ennemis. Il entendit la petite sapprocher : elle commettait lerreur de chantonner. Myrkur se demanda un instant si Hetjul lui pardonnerait de ne pas inculquer la discrétion à sa fille si cétait pour une bonne cause tel quéviter les destructions quelle pourrait causer.
Il bondit dun geste leste sur la petite lionne pour lattraper. Celle-ci, poussant un cri de surprise, sauta pour grimper en haut de la grande armoire qui se trouvait à côte delle.
 
— « Noooooooooooooooooon », protestait-elle.
 
Myrkur réussi à lui attraper une jambe, la tenant par les pieds. La petite tomba et il lattrapa, la tenant sur son épaule comme un sac à patate. Elle poussa un cri de protestation, outrée de sêtre fait avoir. Dahor arriva, se frottant le dos, bougon.
 
— « Myrkur, chéri, la prochaine fois, évite de mutiliser comme appât, tu veux ? »
 
Myrkur rendit un sourire à Dahor. Il était fier davoir réussi à endiguer la crise avant quil y ait eut trop de dégâts. Mais dans son sourire, il y avait encore la peur dun futur qui sannonçait plein de pièges et de malheurs.
Il savait que ce nétait quune victoire, et que la guerre restait à gagner, une guerre qui sannonçait difficile et capable de ternir à jamais la vie de la famille impériale, voir de l'Empire tout entier !.
 
Réussir à habiller cette petite peste.

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Des rats géants.
 
Des foutus rats géants.
 
Les soldats regardaient avec un air des plus médusé la menace peu commune, mais néammoins dangereuse, qui se trouvait devant eux. Ils avaient juste eut des des informations comme quoi des bestioles énormes sattaquaient à la ville. Ils sétaient attendu à des fauves échappés du zoo suite à la négligence de quelque gardien un peu fatigué, mais sétait rapidement rendu compte que ce nétait pas ça. Et face à eux, cétait des rats tout à fait ordinaire, si ce nétiat le fait quils faisaient trois mètres au garrot.
La menace pourquoi ils avaient été appelé était des foutus rats géant. Et évidemment, la transformation les avait rendu agressifs et les faisait attaquer tout le monde.
Bref, une sacré journée de merde en perspective.
 
En effet, les créatures se promenaient dans la ville, et plutôt de que suivre tranquillement les chemins de balade, avaient décider que sattaquer au passant serait une activité parfaite pour des rats mutants. Il y avait déjà un grand nombre de victime, et cétait la panique. Sans compter le plus important : les dégâts matériels.
Quelques morts ça allait, mais des frais de réparations, cétait vraiment terrible. En tout cas, une chose était certaines : ces bestioles avaient été rangé dans la catégories des « menaces ».
 
Ils se demandaient ce qui avaient pu provoquer une telle chose. Était-ce un cours dun laboratoire du coin ? A leurs souvenirs, il y en avait quelques uns dans le centre ville, qui étudiait un peu tout et nimporte quoi. Cétait bien le genre de truc qui pouvait arriver. Tout dabord, il fallait une expérimentation sur les gênes, que ce soit pour améliorer un truc, avoir plus de bouffe, ou nimporte quelle autre raison que ce soit. Ensuite, il fallait soit une erreur de dosage, soit un membre de léquipe recherche et développement qui décidait dun seul coup de se reconvertir en savant fou, et paf, des paramètres étaient changés.
Et à cause de cela se provoquait une réaction en chaîne qui finissait par créer des rongeurs mutants géant doté de volontés meurtrières et anthropophages. Cétait le genre de truc qui arrivait tout le temps, les expériences qui tournaient mal.
Dautres théories semblaient plus ou moins plausibles : Effet des rejets de produits étranges dans les égouts, animal domestique un peu trop nourri, secte occulte dont le but était de créer des rats géants, ou encore le une quelconque espèce qui nétait pas encore connue à ce jour, et qui avait décidée dêtre découverte en plein milieu des rues de la ville.
 
Ils soupirèrent. En fin de compte, comment cela été arrivé importait peu, pour eux. Cétait le travail ensuite de la police, des enquêteurs et du commité de bioéthique de la ville. Eux, ils nétaient payé que pour tenter de dézinguer la menace… tout en essayant de pas se faire bouffer au passage.
Et cétait pas spécialement gagné davance.
 
Bref, une sacré journée de merde en perspective.

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title: "Un crissement"
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Une journée ordinaire. Un ciel bleu. Un petit vent frais. Le temps idéal pour un jogging. Un peu de musiques, des foulées.
Un crissement de pneu.
Un choc.
 
Angus était dans le brouillard. Il ne savait pas ni où il était, ni ce quil y faisait. Le monde autour de lui semblait se limiter à la douleur, qui lempêchait de penser clairement, et à des cris et voix autour de lui. Mais que disaient-elles ? Rien de compréhensible, semblerait-il. Il essayait de se concentrer. Il essayait de comprendre. Mais il se sentait glisser, les ténèbres le happaient. Il ne comprenait pas.
 
Angus se réveilla dans un lit. La salle était entièrement aseptisée, des machines autour de lui faisaient des « bips » réguliers. Pas de doute, il était à lhosto. Il regarda son état. Il narrivait pas à se lever, et il voyait des bandages partout. Il essaya de se rappeler sa journée. Il était la veille dune course. Pour se détendre, il avait décidé de faire un petit jogging, avec son baladeur. Il se souvint du crissement et du choc. Il jura intérieurement. Il sétait fait renversé par une voiture. Il commença à prendre peur. À quel point les dommages à son corps étaient-ils graves ? Ce crissement, cétait un accident, cétait tout ce quil en savait. Tout le reste était inconnu. Ne serait-ce que ses chances de se remettre.
Il maudissait cette voiture, il maudissait tous les conducteurs. Ils nétaient là que pour mettre en danger les piétons ?!
 
Au bout de quelques minutes, une infirmière arriva, lui disant quelle avait téléphoné à ses parents, et quils seraient là dici une heure. Elle lui apprit les circonstances de laccident, et fini par lui donner son diagnostique. Angus retint sa respiration, terrifié. Le verdict tomba comme un couperet : même après rééducation, il ne pourrait plus jamais totalement marcher correctement, dans le meilleurs des cas.
Elle lui déclara également que son pronostic vital avait été engagé. Il sen était sorti, et ses jours nétaient plus en danger. Il avait eu de la chance sur ce point.
 
Angus se sentit indigné par une telle expression. Son monde seffondrait, et il avait de la chance ?!
Le jeune homme avait travaillé pour devenir sportif. Cétait sa passion, et son rêve était datteindre un haut niveau. Il avait toujours aimé le sport, cétait le seul domaine dans lequel il avait jamais eut limpression dêtre bon. Ce crissement, ce nétait pas que sa carcasse quil avait renversée, cétait aussi ses rêves et objectifs. Il navait plus de but, et tout son avenir avait été balayé dun coup, comme un château de carte.
Pour atteindre son but, il avait enduré le régime spartiate de son entraîneur, il avait accepté de fermer les yeux sur les piqûres de « vitamines » quil devait prendre. Il sétait dit que de toute façon il navait pas le choix, et que tout le monde le faisait. Mais cela nempêchait pas la culpabilité dexister. Ce crissement, cétait le dernier son quil avait entendu à lépoque ou ces sacrifices avaient servi à quelque chose. Désormais, il sétait privé et sétait mis la santé en danger pour rien.
 
Le temps passait, uniquement rythmé par le bruit des machines. Il tenta de se retourner, mais il était trop bien maintenu. Cependant, en tournant sa tête, il vit des fleurs, et un mot. « Désolé ». Sans même avoir besoin de demander, Angus pu deviner de qui sétait. Le conducteur.
Il comprit. Un conducteur sur la route, en plein dans son travail habituel, voit débouler un jeune homme qui écoute de la musique et ne fait pas assez attention. Il tente de freiner. Mais rien à faire, il le percute. Ce crissement de pneu, cétait également la tentative dun conducteur déviter toute cette tragédie. Le dernier réflexe possible. Angus se demanda sil sétait senti coupable. Sil avait regretté ne pas avoir été plus rapide.
 
Angus sentit sa colère se retourner envers lui-même. Pourquoi navait-il pas fait plus attention ? Pourquoi avait-il fait un jogging ! Il laissa tomber sa tête, la seule partie de son corps qui pouvait encore bouger, sur son oreiller, et regarda le plafond. Il ne voyait plus son avenir devant lui, et ne savait pas ce quil pourrait faire maintenant que courir lui était impossible.
Peut-être quavec le temps, de nouveaux chemins souvriraient. Mais pour linstant, il était trop tôt pour voir la lumière au bout du tunnel.

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title: "Les vaisseaux"
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Thalassa regardait fièrement la mer des nuages être fendue par la coque de son navire. Le fier vaisseau, ouvrage de centaine douvrier de son peuple, était ce qui leur permettait daller plus loin à travers limmensité du vide. Il y a des siècles, ils avaient été abandonnés ici par le peuple qui les employait comme colons.
La planète, avait été déclaré comme non-viable par le sénat solaire, et ce après trente ans de colonisation, et malgré les dizaines de milliers dhabitants qui y vivaient déjà.
 
Et les quelques humains et zoomorphes employés par le système solaire avaient été abandonné ici, devant se débrouiller pour survivre sur les îles flottantes qui parsemait la couche haute de lathmosphère. La vie était dure. Il fallait réussir à vivre dans une atmosphère empoisonnée, et miner loxygène dans des poches dair respirable, située à la surface de la planète, là où la pression était trop forte pour y vivre. Cétait une entreprise périlleuse, puisquil fallait traverser une mer de nuages plongés dans un orage permanent, et réussir à surveiller les tubes et lutter contre les éléments et la piraterie.
Avoir des réserves dair personnelles étaient un luxe que peu pouvaient se permettre, la plus grande partie du peuple devant vivre dans les espaces communs en faisant des travaux pour la communautés, nayant des bouteilles doxygène que quand on les envoyait travailler dehors.
Sans technologie du système solaire, sans laccès aux savoirs de la planète-mère, chacune des colonies étaient coincé sur leur île, devant lutter pour survivre.
 
Mais ces navires flottant étaient lespoir dun monde meilleurs. Mélange entre les navires et les ballons dirigeable, ces vaisseaux étaient capable de relier un continent à un autre. Thalassa était en train de réaliser la première liaison entre les deux plus grande capitales. Cela faisait plus de 600 ans que tout contact était impossible entre les deux. Elle avait hâte de rejoindre sa destination. Ce serait le début dune nouvelle ère, la fin de lâge sombre. Thalassa imaginait les possibilités : en unissant leur forces, ils pourraient automatiser les stations de récupérations de lair pur, et partager leurs connaissances pour construire des moyens de le purifier. Toutes la planète, unie pour améliorer leur condition de vie.
Mais surtout, cétait une vengeance symbolique. La preuve quils pouvaient se débrouiller sans le Système Solaire. Ils les avaient considéré comme une ressource quils avaient le droit dabandonner quand celle-ci devenait trop coûteuse ? Maintenant les habitants de la planète prouvaient quil navaient pas besoin deux. Ils atteindraient deux même à nouveaux les étoiles, et prouveraient à lunivers entier les agissements de la Terre. Au fond deux, ils espéraient même que lempire ancien des humains sétait effondré.
Tant pouvait sêtre passé en 600 ans !
 
Thalassa regardait fièrement la mer des nuages être fendue par la coque de son navire. Toute sa vie, elle avait travaillé sur ce projet. Toute sa vie, elle avait attendu le jour où les habitants de sa planète pourraient à nouveaux être réunis. Toute sa vie, elle lavait destinée à permettre le début dune ère nouvel. Ce premier voyage serait le début dune grande série.
Dici quelques années, ce serait une liaison régulière qui serait faite entre les deux villes.
Dici quelques décennies, les cieux seraient remplis de ces bateaux volants.
 
Thalassa était contente. Ils avaient pu se relever de leur abandon, même si cela leur avait mis des siècles, et étaient en train de construire tous ensemble une ère nouvelle. Une époque dinfinies possibilités souvraient à eux tous.