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- Poèmes
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Il sentait son accélération croissante.
Il chutait comme jamais il navait chuté.
Jugé par Minos, Éaque et Rhadamanthe,
Il se noyait, vaincu sans même avoir lutté.
 
À son regard ne se montraient que les ténèbres
Ni le haut, ni le bas, ne lui étaient visible
En lui se déroulait sa destinée funèbre,
Être submergé dans son esprit inflexible.
 
Il avait cru trouver paradis en lui-même,
Mais nétait devenu quun nouvel ange déchu.
Son lien à la réalité sétait rompu,
Et de sa volonté labysse serait repu.
 
Lhomme chutait, les dieux chantaient et se réjouissaient,
Du verdict dun tribunal où ils étaient juges,
Et avaient tout décidé, sentence et procès.
Contre un coupable qui navait que cherché refuge.
 
Il ne souffrait plus, même condamné et battu.
Car enfin tout espoir semblait sêtre en lui tût.
 
Le condamné se débattait, criait, hurlait.
En cherchant le prologue de la tranquillité.
Il trouvait lépilogue de la fatalité.
 
En fuyant ses semblables derrière son dernier rempart,
Il sétait à jamais perdu dans le nul-part.
 
Déjà sa conscience dans les limbes seffaçait.
 
_« Ça n'arrivera pas. »_
 
Le condamné se débattait, criait, hurlait.
Il cherchait toutes les failles, tout ce quil pouvait faire.
Il devait gagner face aux dieux ce bras-de-fer.
 
Dans son esprit brisé, cette pensée survivait.
Était-ce une volonté ou le fruit de la peur ?
Il était toujours là, prouvait sa douleur.
 
Il avait une dernière volonté : Celle de vivre.
 
_« Ça narrivera pas._
_Ça narrivera pas. »_
 
Existait-il une issue à tout ce drame ?
Peut-on fuir quand on est piégé dans son âme ?
 
_« Ça narrivera pas._
_Ça narrivera pas._
_Ça narrivera pas._
_Ça narrivera pas. »_
 
Une lumière salluma, et linonda despoir.
Une idée folle, une tentative désespérée.
Navait-il pas ici accès aux pleins pouvoir ?
« Si je ne peux sortir, ici je peux créer »
 
_« Ça narrivera pas. »_
 
Il était dans son esprit, dans son monde, chez lui.
Il était ici un démiurge tout puissant,
Il navait connu telle force jusquaujourdhui,
Se sentait doté dun pouvoir ahurissant.
 
Le condamner laissait cette puissance lenvahir.
Il pensait quil allait monter sur léchafaud,
Mais il avait pu fuir, il allait sépanouir,
En devenant le créateur dun monde nouveau
 
_Il croissait, sétendait._
 
En lui dansait lespoir, et sa sœur la joie,
Il avait eu victoire sur les dieux et la mort,
Pour toujours, il pourrait vivre heureux dans son « moi »
Sans les monstres de son esprit, ni ceux du dehors.
 
En lui raisonnait cette créatrice pulsion,
Il était pris par son vœu, son désir pervers,
En lui naissait de nouveaux pays et nation
Son verbe était départ dun nouvel univers.
 
Doté dune force quil navait jamais ressenti,
Il ne comptait pas chercher un confort douillet.
Ici, il offrirait récompense aux gentils.
Ici, il punirait à jamais les mauvais.
 
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
 
Sa conscience s'étendait et son égo croissait.
Tout ce quil avait cherché, cétait un peu de paix,
Enfin, il connaîtrait véritable succès.
Enfin, il aurait droit à un peu de respect.
 
Il était paradoxe et pure contradiction,
Les heures devenaient pour lui courte comme des secondes.
Il vivait une véritable transsubstantiation.
Il partait de simple humain, et devenait monde.
 
Alors se referma sur lui le piège des dieux :
Dans ses raisonnements, il avait fait erreur.
Il voyait son avenir en tant que monde radieux,
Il pensait ne plus jamais connaître malheur.
 
Mais déjà sa conscience était écartelée,
Sa propre individualité cesserait dêtre,
Toutes ses pensées étaient déchirées, fragmentées
Pour que de son esprit un univers puisse naître.
 
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
 
Lhomme qui voulait devenir Dieu payait son dû.
Sil navait fuit vers se pouvoir, ce désir vain,
Ses cris de douleurs auraient été entendus.
Personne jamais nentend la souffrance du divin.
 
La faucheuse, joyeuse, riait de son sinistre sort,
De le voir de son ambition payer le prix.
Le spectacle quon lui avait promis nétait la mort,
Mais de le voir se noyer seul dans son esprit.
 
Malgré toute sa peur, il lui était trop tard.
Personne ne serait là pour laider, pour labsoudre.
Il ne pourrait même pas rejoindre le Tartare.
Son esprit était en train de se dissoudre.
 
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
_Il croissait, sétendait._
_…_

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- Poèmes
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## Chargement
Une lumière qui sallume, cest une vie qui commence,
Un souffle qui expire et une peau qui trésaille
Les mécaniques dune vie qui toutes senclenchent.
 
Autour de lui, des tas de clones tous pareils,
Serviteurs fidèles, soldat pour une bataille.
Des destins différents mais même yeux, même oreilles.
 
Construit en série dans une usine de produits,
Des dérivés dune gamme darticles, alignés.
Ils sont tous juste la production de cette nuit.
 
On lui enseigne son rôle, comment il va finir.
On lui apprend à être soumis et résigné,
Il est un zoomorphe, il devra obéir.
## Fonctionnement
Sa vie est liste dordre, un univers kafkaïen.
Il est machine vivante, esprit mécanisé.
Il est robot qui se croit vivant mais qui nest rien.
 
Chaque jour il voit ses maîtres, leur œil nest que mépris.
Il nest quun outil, fait pour être utilisé.
Il nest quun produit dont ils ont payé le prix.
 
Il a beau penser, être vivant, ce nest pas grave,
Pour les hommes il est machine, cest toute sa valeur,
Cela dans lunique but davoir des esclaves.
 
Mais jamais il nest possible que sa peine il hurle :
Seul les humains peuvent ressentir peines et douleurs.
Telle est la vie quon a destinée à lhomoncule.
## Bug
Mais un jour, il refusa dêtre un outil.
Cela à commencé en dispute, en bagarre,
Puis cinq de ses « propriétaire » anéantis
 
Lhomme a construit des ennemi à travers tout âge.
Celui-ci na jamais été humain dans leur regard ;
Il ne voit plus que tortionnaires en leurs visages.
 
Une brigade de policier, tous armes levées.
Tous ne lui en veulent pas, certains le comprennent.
Mais leur ordre à eux est « agir » et non « penser ».
 
Des coups de feu. Le code bugué est effacé.
Les dirigeants pensent quavec lui est mort sa haine,
Que lordre des choses nest enfin plus menacé.

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title: "Le meilleur des menteurs"
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- Poèmes
---
Je suis quelqu'un de bavard
Pas un beau parleur, pas un rhétoricien
Juste un mec qui a toujours aimer parler.
Raconter toute les petites anecdotes,
Petites histoires et blagues idiotes.
 
Mais chaque mot que l'on dit
est une centaine d'autres que l'on tait.
Parfois les bavards sont ceux qui veulent dire le moins.
Cacher qui je suis, mes anciennes faiblesses.
Est ce que si les gens me voient autrement,
Je serais alors quelqu'un d'autre, le mirage que je cherche être ?
 
Je suis le bavard qui se tait,
Le clown qui cache tout, au masque aux vives couleurs.
Le rigolard malhonnête, l'arnaqueur des relations.
Le menteur par omission qui jamais ne se tait.
 
Quand tout va mal, j'ai une blague.
Quand j'ai peur, j'ai une anecdote.
Quand je ne veut pas voir quelqu'un, j'ai une histoire.
Quand je veux crier, j'ai un rire.
Quand je veux pleurer, j'ai un sourire.
 
Ma mémoire n'est qu'un gilet pare-balle,
Face à d'autres souvenirs, ceux qui me hantent.
Toutes mes erreurs, toutes mes fautes.
Cruautés de ma part et de celle des autres.
Hontes, Déshonneurs, conneries et truanderies.
 
Je suis le meilleurs des menteurs,
Un bon ami, le pire des connards.
Quelqu'un de gentil, un pur salaud.
Dichotomie entre ce que les autres pensent et ce que je sais.
 
Peut-être vous me direz d'arrêter,
De me taire et d'oublier le passé.
Mais depuis quand peut on oublier ?
Si je ne m'en souviens pas, si je refoule,
Les cauchemars reviendront me hanter.
 
Mais même mes souvenirs ne sont que d'autres personnages.
A une époque ou je trouvais ça cool d'être mauvais.
Et une où je pensais que c'était dans ma nature d'être un raté.
Je veux redevenir moi même... Mais j'ai oublié qui je suis.
Je veux me retrouvé, mais je ne sais pas ou chercher...
 
Je suis le bavard qui se tait,
Le clown qui cache tout, au masque aux vives couleurs,
Le rigolard malhonnête, l'arnaqueur des relations,
Le menteur par omission qui jamais ne se tait,
Le meilleurs des menteurs,
Un bon ami, le pire des connards.
Quelqu'un de gentil, un pur salaud.
Dichotomie entre ce que les autres pensent et ce que je sais.

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title: "Le silence"
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- Poèmes
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Savoir quoi dire n'est pas toujours « difficile ».
Parfois ce n'est pas l'absence de message qui isole.
Parfois, le silencieux n'est pas celui qui ne sait pas.
Parfois, mettre en ordre les mots est difficile.
 
Ces jours-là, rien ne sonne juste.
Ces jours-là, les mots perdent leur sens.
Ces jours-là, tout est dissonant.
Comment alors encore parler ?
Comment alors encore rire ?
Comment alors encore même pleurer ?
 
Dire à une personne que l'on tient à elle.
*Mais seul le silence règne.*
Dire à une personne qu'elle nous fait souffrir.
*Mais seul le silence règne.*
Vouloir se révolter contre tout les microtyrans du quotidiens
*Mais seul le silence règne.*
 
Enfermé dans un mutisme, enfermé dans sa propre conscience.
Les seuls mots dit sont ceux du quotidiens.
Mots tellement répétés et utilisés qu'ils en sont usés.
Est-ce la complexité de nouveau mot qui effraie ?
 
Les phrases difficiles sont pourtant simple.
Parfois est-ce juste « oui » ou « non »
Parfois est-ce un « je suis là ».
Mais le mutisme reste. Encore et toujours.
Le mur est invisible mais présent.
La peur est impalpable mais présente
Dans ces mots devenus morts de n'être usés.
 
Est-ce l'impression de devoir dire quelque chose d'exceptionnel ?
Est-ce la peur que le message soit mal compris, mal prit ?
Est-ce l'envie que le message soit beau par lui même,
Comme le serait une simple forme vide ?
 
Le silencieux lui même ne le sais pas.
Le silencieux n'a que quelques mots résonnants inlassablement.
Le silencieux ne sait que dire, le silencieux est perdu.
 
*« Je ne peux pas »*

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title: "L'inquisition ordinaire"
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- Poèmes
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Une marche paisible dans la rue.
Une simple envie de prendre l'air.
De profiter d'un beau temps.
Une chose simple.
Qui soudain nous angoisse.
 
Une foule d'autres.
Ombres anonymes.
 
Un simple détail qui nous démarque.
 
Les remarques et regards qui fusent.
Ou du moins les entend-on.
Ou du moins les voit-on.
( Ou du moins le croit-on ? )
 
Nous sommes trop ceci.
Nous ne sommes pas assez cela.
 
Un seul désir subsiste encore.
Devenir invisible.
Échapper à jamais à ce regard.
 
Le regard de l'inquisition ordinaire.

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- Poèmes
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Bienvenue dans le monde de la lune
Monde détoile et de noir infini,
Monde de la nuit obscure.
Tout est sombre, tout est mystère,
Monde duquel les gens ont peur,
Univers de Croque-Mitaines
Et de monstres sous les lits.
 
Mais si la nuit est la période de lobscure,
Cest paradoxalement le moment de regarder,
Elle découvre le voile du ciel,
Voile cachant les étoiles et les planètes,
Comme si la lumière ne nous permettait quune vision du proche
Et le noir offrait à notre œil linfini.
 
Bienvenue dans le monde de la lune,
Monde des rêves et des cauchemars.
Monde plongé dans la brume des songes,
Ces moments que lon adore ou que lon exècre,
Nos espoirs les plus fous et nos pires tourments.
Le noir nous fait oublier lautour un moment,
Pour nous plonger dans notre propre psyché.
 
Pour connaître les autres, il nous faut nous connaître,
Autrui est soi et nous sommes les autres.
Si nous ne pouvons nous juger,
Si seul lœil de lautre peut nous percer,
A travers la brumes des songes se trouve notre subconscient,
Univers intangibles dangoisse et de désirs.
 
Bienvenue dans le monde de la lune,
Monde des rues vides et sombres,
Monde des balades solitaires.
Un petit vent frais me fait frisonner,
Mais au final, je me sens bien,
Un moment parfait pour réfléchir sur linfini,
Un moment parfait pour rêver tranquillement.
 
Je ne suis finalement pas si déçu davoir loupé mon bus
Personne ne mattend, je suis seul à lappartement
Je nai pas à me presser, aucune obligation.
Pas de fatigue, juste le son des pas.
Je marche à travers tant de lieux connus,
Mais que je redécouvre dans le noir…
 
Bienvenue dans le monde de la lune,
Monde des erreurs, des petits malheurs,
Monde des non-dits, des oublis et des retards.
 
Ce monde est le miens, j'y ai grandis et vécu.
Les démons du quotidiens avaient gagnés et ont perdu.
C'est un cycle, cela recommencera-t-il ?
Je ne sais pas, mais aujourd'hui, je suis bien.
 
Le monde nest pas une horloge parfaite
Un emploi du temps, de comptable,
ou un et un font tout le temps deux.
 
Le monde de la nuit n'est que l'image de celui du jour,
Une image sans le soleil pour nous aveugler.
 
Il est enfin temps de parler.

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title: "Que le monde brûle"
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categories:
- Poèmes
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Dans la nuit aux milles bruits,
Dans un monde aux cruautés incessante,
Mais bien à l'abri sous mon toit,
Je laisse aller mon imagination,
A un souhait sauvage, rêvasserie barbare.
 
Je veux voir le monde brûler,
Les villes partir en cendre.
Mairies, symboles d'un pouvoir,
Églises, tout ce qui est sacré,
Je veux que tout cela soit happé par les flammes.
 
Je ne suis pourtant pas un grand rebelle,
Surtout pas un robin des bois modernes,
Je connais les injustices mais m'en préoccupe peu,
Je vis ma vie sans voir celle des autres,
Autres qui me le rendent bien.
 
Je veux voir la foule devenir braises,
Chaque personne devenir flambeau
La graisse ne serait plus qu'un inflammatoire
Les vies plus qu'un moyen de nourrir le feu
Qui chaque jour ravagerait un peu plus ce monde.
 
Je ne suis pas fou, ne suis pas pyromane.
Je suis même ce que l'on appellerais un homme rationnel.
Même si je veux l'apocalypse sur la Cité :
Les gens ont toujours voulus me refuser la gloire que je mérite,
S'ils ont gagné, ils n'auront qu'une victoire à la Pyrusse.
 
Après-tout, pourquoi est-ce que j'aimerais ce monde ?
Il ne m'offre pas ce que je mériterais,
Il ne m'offre pas amour et réussite.
Juste un bon salaire et une vie confortable,
Mais comment s'en contenter quand on mériterait plus ?
 
Catharsiques calcinations,
L'humanité n'est que tas de carbone...
Imaginations salvatrices.
Représentations synaptiques de pulsions meurtrière,
Qui n'auront court que dans mon psyché.
 
Un monde de flamme, un monde de braise.
Une civilisation qui pensait voir son apogée
Désormais plongée dans la déchéances.
Verrais-je un jour cela ?
Verrais-je le sublime de l'incendie qui emportent vies et foyer ?
 
Je regarde avec envie mon briquet.
D'habitude instrument d'un plaisir au gré d'une vie,
Est ce que ma mort lente deviendra pour eux mort rapide ?
Sombrerais-je finalement dans cette folie que j'ai toujours voulu contenir ?
Laisserais-je sortir les pulsions qui sommeille en moi depuis longtemps ?
 
Un si bel incendie...
Beauté éphémère
D'une flamme fatale.
 
Je ne dois pas sombrer,
Je ne dois pas sombrer.
 
Je veux voir le monde bruler,
Les villes partir en cendre.
Mairies, symboles d'un pouvoir,
Églises, tout ce qui est sacré,
Je veux que tout cela soit happé par les flammes.
 
Ne pas sombrer...
Ne pas sombrer...
 
Je veux voir la foule devenir braises,
Chaque personnes devenir flambeau
La graisse ne serait plus qu'un inflammatoire
Chaque âme de ce monde un moyen de nourrir le feu
Qui chaque jour ravagerait un peu plus ce monde.
 
... Ne pas...
... Ne pas...
 
Un jour, un homme me tendis la main.
Il me dit les mots que je voulais entendre.
« C'est vrai que c'est injuste, tu pourrais être bien plus »
Il me proposa le pouvoir, il me proposa la puissance.
Pourquoi ne l'aurais-je pas suivi ?

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- Poèmes
---
Regarde-moi
 
Tu le fais
Je suis là
Tu le sais
Tu m'écoute
Tu regarde
Et tu vois
Tous ces autres
 
Je suis là
Tu as peur
Je suis toi
Ton cauchemar
 
Et toujours
Murmurant
Devant toi
Tout les mots
Qui te suivent
Te poursuivent
Sans arrêt
Pour détruire
Qui tu es
Effacer
Toute ta vie
 
Regarde-moi
Regarde-moi
 
Toute ta vie
Regarde-moi
Tu as peur
Murmurant
Tous les mots
« Je suis toi »
Sans arrêt
Tu regardes
Devant toi
Ton cauchemar.
 
Tout ces autres
Te poursuivent
Toute ta vie
Regarde-moi
 
Regarde-moi
Sans arrêt
Qui es-tu ?
Tout ces autres
Tu le sais
Ton cauchemar
Tu as peur
Je suis toi
 
Tu m'écoute
Tu regarde
Tu m'écoute
Tu regarde
Tu m'écoute
Tu regarde
 
Murmurant
Tout les mots
Tu le sais
 
Murmurant
Ton cauchemar
Tu as peur
 
Regarde-moi
Regarde-moi
Regarde-moi
Regarde-moi
 
Je suis là
Pour détruire
Tous ces mots
 
Le silence
Devant toi
Tu as peur
 
Regarde-moi
Regarde-moi
 
Toute ta vie
Murmurant
Le silence
Tu as peur
Tu poursuis
Tu le fais
 
Effacer
Tous les autres
Pour détruire
Ton cauchemar
 
Tu le fais
Tu le fais
Tu le fais
 
Regarde-moi
Le silence
 
C'est fini
Tu l'as fait

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- Poèmes
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Tu cours, tu cours, jamais tu ne peux te cacher.
Partout autour de toi, tout nest que destruction,
Des fragments de ton monde se font arracher,
La réalité est vouée à la damnation.
 
La créature sest réveillée, tout est perdu.
Est-ce Dieu ou le Diable ? Il fut ton ennemi.
Cest le nombre manquant, celui qui ta vaincu.
Tu étais le héros, brisé par le banni.
 
Partout, où que tu sois, un même son qui résonne,
Quelques notes, sans mélodie, sans harmonie,
Le chant dun monde déchu, où ne reste personne.
 
Partout, ne flottent que des spectres, fragment du passé.
Ils hurlent, ils sanglotent, et par tous tu es honni.
Toujours le même reproche, trois mots : « Tu as échoué ».